Les parcs éoliens raccordés au réseau sont équipés d’une protection électrique permettant la déconnexion au réseau en cas de problèmes. Il existe trois types de protection, chacune surveillant des éléments différents :

  • C13-100 : cette protection surveille les problèmes liés aux surtensions et aux courts-circuits, ce sont généralement des problèmes internes au parc. Constitué de trois transformateurs de courant et d’un équipement de détection ampèremétrique (associé à une temporisation de 0.2seconde maximum), il est assez rare que la C13-100 fasse défaut.
  • PWH : créé suite à l’apparition des réseaux à neutre compensé, cette protection surveille les défauts de phase / terre et vise à réduire les courants de fuite en cas de problème. Le PWH détecte si le problème vient du parc ou s’il est situé en amont et peut le déconnecter si besoin. L’activation du PWH reste malgré tout, très rare.
  • Le GTE : également appelé protection de découplage, surveille la tension et la fréquence du réseau et est responsable de 99% des coupures ayant lieu dans les parcs. Il y a généralement plusieurs seuils de tension et de fréquence entrainant la déconnexion du parc. Selon la durée des chutes de fréquence (> 500 ms or < 500 ms), le parc peut se reconnecter seul ou non au réseau. La GTE surveille les événements provenant directement du réseau de distribution et est en 5 niveaux, de H1 à H5.

L’optimisation des découplages réseaux résulte généralement du choix de la protection GTE. En effet, grâce à une protection H5, le nombre de coupure réseau sera considérablement réduit. Néanmoins, le choix du niveau de protection est soumis à certaines règles comme le type de réseau, la puissance du parc, la profondeur d’enterrement des lignes etc… Le niveau de protection fait aussi l’objet de négociation avec l’exploitant du réseau.

Les études de cas montrent qu’en passant du niveau H3 à H5, le nombre de découplage a été divisé par deux, faisant gagner entre 5 000€ et 10 000€ par an.

Greensolver vous conseille vivement de négocier avant de signer les conventions de raccordement ou d’exploitation pour intégrer autant de protection H5 que possible. Cela vous permettra d’augmenter la production et de réduire les coûts liés à la maintenance haute tension.

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