Une perte de communication sur un parc éolien peut parfois être due à un défaut de fibre optique. Sur certains parcs éoliens, une fibre optique, non renforcée, peut être enterrée directement dans le sol, sans fourreau. Les risques d’incidents de communication sont alors élevés. Une rupture de fibre optique peut par exemple être causée par des nuisibles (rongeurs) ou, dans une moindre mesure, par un écrasement lié au mouvement des sols.

La première étape consiste donc à identifier la cause de la perte de communication. Si celle-ci est due à un défaut de fibre optique, une analyse par réflectométrie est alors nécessaire afin de le localiser et le caractériser. Ceci permettra d’identifier si la fibre est endommagée en un ou plusieurs endroits et si elle présente une rupture partielle ou totale.

Une fois le défaut localisé, une tranchée est effectuée au niveau des câbles de télécommunication afin d’accéder au tronçon défectueux. La fibre optique étant souvent enterrée avec les câbles électriques haute tension, une mise hors tension d’une partie ou de la totalité du parc éolien est nécessaire. La partie défectueuse est alors remplacée par une fibre neuve, connectée à la fibre existante à l’aide de boites de jonction. Des tests de réflectométrie sont ensuite à nouveau effectués afin de valider l’efficacité de la réparation.

Afin de limiter les pertes de production (pannes des éoliennes non identifiées en cas d’absence de communication), une solution durable doit être recherchée. La mise en place de fourreaux ou d’une fibre optique renforcée acier peut être envisagée, au moins sur les zones sensibles du parc éolien, afin de limiter les risques d’une nouvelle rupture de la fibre optique.

 

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